Le couvre-feu est-il applicable aux chasseurs ?

le Premier ministre a avancé le couvre-feu à 18h00 sur l’ensemble du territoire métropolitain à partir du samedi 16 janvier 2021. Et ce pour une durée minimum de 15 jours. Alors, ce nouveau couvre-feu est-il applicable aux chasseurs ?

Dérogations

La Fédération Nationale des Chasseurs vient de confirmer que des dérogations au couvre-feu à 18h00 sont possibles :

  • pour la chasse du grand gibier (cerf, chevreuil et sanglier)
  • pour la destruction des Espèces Susceptibles d’Occasionner des Dégâts (ESOD)

Tout d’abord, les ESOD sont des espèces envahissantes. Il faut savoir qu’elles sont classées nuisibles par arrêté ministériel ou préfectoral. Parfois après avis de la commission départementale de la chasse et de la faune sauvage.

Ensuite, les modalités et périodes de régulation de ces espèces sont fixées par arrêtés préfectoraux.

Couvre-feu non applicable aux chasseurs

En conclusion, pour assurer les missions d’intérêt général de régulation les chasseurs peuvent être amenés à se déplacer sur de longues distances. Ils peuvent aussi être retardés par la récupération des chiens après la battue. Mais aussi par le ramassage des animaux prélevés, etc.

En conséquence le couvre-feu n’est donc pas applicable dans ces cas de figure. Mais les chasseurs qui ne sont pas en mesure de respecter les horaires du couvre-feu doivent utiliser une attestation dérogatoire de déplacement. Il suffit de cocher le cas n°6 : « Déplacements pour participer à des missions d’intérêt général sur demande de l’autorité administrative. »

Vous pouvez télécharger cette attestation ci-dessous :

Partagez cette page :

Peste porcine africaine : intervention de l’Armée lors de battues administratives au sanglier !

En Belgique, le 9 janvier, 2 sangliers tirés à la chasse dans la Zone d’Observation Renforcée (ZOR) ont été analysés comme positifs à la peste porcine africaine (PPA). Du coup, l’intervention de l’Armée lors de battues administratives au sanglier s’est avérée nécessaire !

Ils faisaient partie d’une compagnie de 9, dont 2 autres tirés se sont avérés négatifs, un a juste été blessé et les 4 autres se sont enfuis. Il s’agit des premiers cas découverts au-delà des clôtures installées en Belgique autour de la zone tampon.

Depuis, les nouveaux cas positifs restent concentrés à l’intérieur des clôtures Belges

La « zone blanche »

Pour commencer, cette situation entraîne une extension vers le Sud-ouest de la zone infectée avec la création en regard du côté français dans la Meuse et les Ardennes d’une zone à haut risque, appelée « zone blanche » . Dans cette zone, l’objectif est l’éradication des sangliers. Les sangliers chassés y sont géolocalisés et détruits par équarrissage et les chasseurs seront indemnisés pour cela.

Deuxièmement, la FNC assiste chaque semaine à une cellule de crise nationale à la DGAL (Direction générale de l’Alimentation), en présence de l’ONCFS, de GDS France, de la SNGTV, de l’Ordre des Vétérinaires et des représentants de la filière porcine (INAPORC, FNP, ANSP). Un Arrêté Ministériel, paru le 18 janvier 2018 précise le zonage français et les mesures qui doivent être mise en œuvre dans les différentes zones. Soit : éradication des sangliers avec destruction par équarrissage ou réduction drastique sans contrainte sur le devenir des carcasses.

Continuer la lecture de « Peste porcine africaine : intervention de l’Armée lors de battues administratives au sanglier ! »
Partagez cette page :